Zenitude ou plénitude de l’âme

Lorsque je pense sans pour autant vouloir dominer quoi que ce soit et que je laisse aller le mental là où il veut m’emmener, je découvre alors que celui-ci est un précieux allié qui peut vraiment s’immobiliser dans la mesure où je suis capable de ne pas chercher à l’utiliser à des fins personnelles mais plutôt me laisser guider par une conscience supérieure.

L’ego cherche à dominer le mental qui est bien trop rapide et insaisissable. Lorsque l’on ne désire plus manipuler et diriger le monde, le mental devient un ami. La plupart des gens sont esclaves de leur mental à travers les révoltes, les désirs, l’éducation et la programmation du cerveau humain.En acceptant l’idée qu’il existe une intelligence qui régit les tous phénomènes et actions existants dans l’univers, la paix peut surgir instantanément. Le pouvoir donné à l’humain fait qu’il essaie de dominer certains phénomènes en dépit de son incompréhension du plan global universel, ce qui provoque forcément des distorsions.

En laissant aller la pensée sans but, l’égo s’affirme alors comme un observateur et s’allie à l’esprit inconscient qui procure l’intelligence universelle.On a longtemps crut que les intellectuels étaient des gens très intelligents alors qu’il s’agit souvent de perroquets dotés d’un micro-processeur ayant une puissante capacité de calcul et de mémoire, mais pas forcément d’une l’intelligence créatrice. Comme il n’y a pas de hasard ce n’est surement pas pour rien que la fréquence cérébrale du plein potentiel intellectuel s’appelle l’onde bêta.

La plénitude de l’âme devrait être atteinte à celui qui est capable de discerner son chemin de vie tracé à l’intérieur de son être.L’influence extérieure qui nous affecte dans notre environnement en relation avec nos semblables peut soit nous ouvrir l’esprit ou nous enfermer dans des concepts excluant alors toute liberté.

La réalisation de soi est effective lorsqu’on n’est plus entraîné dans les mouvements de masse, le système de consommation et l’éducation donnée par les sages qui se gargarisent du pouvoir que leur procure leurs saints conseils.

La généralisation du style « les américains », « les musulmans », « les écolos », etc. démontre comment on tombe facilement dans le piège du jugement gratuit et imbécile qui nous embourbe dans un cercle vicieux et pourtant tellement réel. Il n’y a pas de meilleure façon de ne pas être soi-même que ce genre d’attitude et pourtant nous sommes tous tombé dans le piège.Le désir est aussi sans doute la trappe la plus fameuse que sait exploiter le système marketing. L’envie d’acheter et de consommer n’a rien à voir avec le besoin réel, mais répond à un manque d’expérience et une incompréhension des besoins de l’âme.

Le conseil du sage est sans doute le plus fin piège de la manipulation mentale, car on sait qu’on a toujours assez de sagesse pour s’occuper des affaires des autres. C’est vraiment là l’anti Zen qui comble le silence par des mots dans le but d’assujettir et de dominer.

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