L’art du combat dans les arts martiaux

Le véritable but de l'art martial



Lorsque deux tigres s’affrontent, l’un sera mort et l’autre sera blessé. En arts martiaux, l’objectif ne devrait pas être le combat, mais plutôt l’éducation.

La première étape du combattant en arts martiaux est de faire des expériences pour acquérir une certaine confiance. Tous les experts et maîtres en arts martiaux sont passés par le combat de rue pour finalement découvrir que la violence n’est pas une finalité.

La seconde étape est le contrôle qui permet de préserver la vie, la santé et les relations. Si vous frappez un enfant de toutes vos forces, vous irez certainement en prison et dans la perspective du combat de rue, il s’agit un peu de la même situation ; c’est comme si vous portiez une arme et c’est donc pour cela que vous devez apprendre à contrôler vos frappes. L’avantage est que la personne à qui vous ferez une démonstration de force tout en contrôlant vos coups, vous en sera reconnaissante de ne pas lui avoir cassé le nez et vous portera un certain respect, tandis que la personne que vous aurez rossé sans retenue, risque bien de se venger.

La troisième et dernière étape est l’abnégation du combat par le refus d’engagement. Dans les sports de combat, les pratiquants sont engagés et se tiennent en garde, ils sont toujours en mouvement et doivent en principe prolonger le combat ; alors qu’en art martial on baisse la garde et on se décontracte afin de laisser le flux d’énergie agir à l’insu du mental. Le véritable pratiquant d’arts martiaux acquiert une confiance qui lui permet d’intimider son adversaire et de le tenir à distance. Ceci est l’apothéose de la pratique martiale et dans ce cas, le combat ne peut pas y avoir lieu, du moins en tant de paix.

Lorsque le but de la pratique martiale est la paix, la voie s’ouvre et la découverte de l’esprit amène à de nouvelles perspectives d’existences. Le savoir vivre qui en découle est quelque chose qui se transmet naturellement sans explication.

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